Une animatrice allemande pour mieux goûter la langue

18/11/2017
Une animatrice allemande pour mieux goûter la langue

Source et photo : L'Est Républicain - édition du 16 novembre

Tiziana Schöfer, une animatrice du programme « mobiklasse.de », est intervenue en cours moyen. Elle a fait toucher du doigt l’allemand d’une manière ludique.

Cela fait deux ans que les élèves de cours moyen étudient la langue allemande, dispensée à raison de deux fois par semaine.

Les enfants s’initient à la langue de Goethe, notamment à travers des jeux. C’est Michel Legay, leur enseignant, qui leur dispense les cours. Pour cela, il a suivi un stage de perfectionnement, stage encouragé par la conseillère pédagogique dont la volonté est d’accompagner les enseignants à se former dans les langues afin qu’ils puissent transmettre l’envie d’apprendre aux enfants.

Il y a quelques jours, les élèves et leur enseignant ont reçu la visite de Tiziana Schöfer, animatrice « mobiklasse.de » pour la région Grand-Est. Cette jeune allemande, originaire de Kussel, prépare un master et travaille au Goethe Institut à Nancy.

Pour commencer, l'animatrice se présente à l’aide de petites phrases qu’elle note au tableau. Les élèves, très participatifs, essayent de comprendre chacune de celles-ci. Puis, elle les interroge chacun leur tour afin qu’il se présente à l’aide des phrases notées. Tous s’appliquent et sont félicités.

Durant près d’une heure des jeux visuels et sonores vont se succéder.

À l’issue de son intervention, Tiziana Schöfer fait un tour de table pour récolter les impressions des enfants. Ceux-ci sont unanimes : c’était très intéressant.

Le programme sert aussi à préparer ses choix au collège

Le programme « mobiklasse.de » permet aux enfants des écoles de découvrir et de se familiariser avec la langue afin de guider leur choix à l’entrée au collège. Ce programme est bilatéral puisque les élèves allemands participent à des animations similaires avec, cette fois-ci, un animateur français qui leur fait découvrir sa langue. Ce programme est financé par l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ) qui est lui-même financé par les États allemand et français.